La prononciation du français langue étrangère

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3 Méthode

Afin d’analyser le comportement de la liaison et du schwa ainsi que les trajectoires d’apprentissage chez les apprenant.e.s de FLE moins avancé.e.s, et ce notamment chez des élèves, largement négligé.e.s jusqu’à présent, le projet de recherche Pro2F (cf. section 1) fournit un corpus de grande taille. Celui-ci repose sur la méthodologie du programme de recherche international (Inter-)Phonologie du Français Contemporain (I)PFC (cf. Durand/Laks/Lyche 2002, www.projet-pfc.net ; Detey/Kawaguchi 2008, Racine et al. 2012, http://cblle.tufs.ac.jp/ipfc/). Le projet de recherche Pro2F reprend cette méthodologie en collectant pour la première fois des données de mineurs qui apprennent le français en contexte scolaire. Il est donc représentatif de la majorité des apprenant.e.s, d’où son impact pour la didactique du FLE.

3.1 Participant.e.s

145 élèves autrichiens, âgés de 12 à 18 ans, ont été enregistrés dans le cadre du projet de recherche Pro2F. Ces élèves sont issus d’un collège-lycée viennois et ont commencé à l’âge de 12 ans à apprendre le français qui est leur deuxième langue étrangère après l’anglais. Ainsi, les participant.e.s sont des apprenant.e.s débutant.e.s ou intermédiaires se situant selon les programmes scolaires officiellement entre les niveaux A1 et B1 du CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues, Conseil de l’Europe 2001). Tous apprennent le français en prenant appui sur les séries de manuels scolaires autrichiens Bien fait ! (Luner et al. 2014) et Parcours plus (Wlasak-Feik et al. 2016). Il faut souligner ici que ces manuels ne traitent de la prononciation que de manière très marginale contrairement aux manuels utilisés en Allemagne (cf. section 2.1). Ni la liaison ni le schwa n’y sont mentionnés.

3.2 Corpus

Dans le cadre du projet de recherche Pro2F, les enregistrements des apprenant.e.s autrichien.ne.s comprennent sept tâches :

 la lecture de la liste de mots PFC

 la lecture d’une liste de mots spécifique basée sur le projet IPFC et complétée par des contextes pour le schwa et la liaison

 la répétition de ces contextes pour le schwa et la liaison sur la base d’un enregistrement d’un présentateur de radio parisien

 la lecture du texte PFC

 la lecture d’un texte supplémentaire basé sur le manuel scolaire des élèves (niveau A1)

 la lecture d’un texte en allemand (« Nordwind und Sonne » ‘La bise et le soleil’) et

 un entretien mené par une Française originaire de la France septentrionale.

L’entretien a systématiquement été adapté au niveau des élèves (A1–A2 ou B1) et se basait, d’une part, sur le protocole d’entretien du projet IPFC (questions sur les voyages et le rapport avec la langue française) et, d’autre part, sur les thèmes abordés dans le manuel scolaire utilisé (école, loisirs, famille, etc.). Étant donné que le texte PFC est d’un niveau grammatical et lexical assez élevé, nous avons laissé le choix aux élèves de première année de le lire ou non. En plus des tâches énumérées ci-dessus, les élèves ont rempli un questionnaire socio-démographique (en allemand), basé sur les questionnaires des projets PFC et IPFC. La méthodologie adoptée a auparavant été vérifiée sous l’angle psychologique et juridique par l’inspection scolaire de la ville de Vienne. Les 145 élèves participants ainsi que leurs parents ont signé un consentement de participation. Le travail de terrain s’est déroulé entre novembre 2017 et avril 2018. Les enregistrements se sont faits avec un enregistreur ZOOM H4n (44.1kHz/16 Bit, mono).

3.3 Transcription et codage

Le corpus Pro2F contient au total 108 heures et 45 minutes de parole enregistrée. Ces enregistrements ont été transcrits orthographiquement sous PRAAT (Boersma/Weenink 2020, www.fon.hum.uva.nl/praat/) suivant les conventions de transcription du projet PFC adaptées aux élèves autrichiens.

En suivant la procédure du projet PFC, nous dupliquons dans PRAAT la tire de transcription pour y intégrer un codage (alpha-)numérique. Les systèmes de codage sont également basés sur ceux du programme PFC, mais adaptés aux besoins du projet Pro2F (cf. Kamerhuber/Horvath/Pustka 2020 pour une première version du codage schwa et Heiszenberger et al. 2020 pour le codage liaison). Comme ces changements n’affectent que des variantes supplémentaires observées chez les apprenant.e.s qui ne seront pas traitées par la suite (p. ex. réduction vocalique dans intéressant [ɛ̃təʁɛsɑ̃]/[ɛ̃tʁɛsɑ̃] pour [ɛ̃teʁɛsɑ̃]), nous ne rentrons pas ici dans ces détails méthodologiques.

Dans l’analyse qui suit, nous nous limitons à la question phonologique de la présence ou de l’absence du segment. Nous faisons donc abstraction de la qualité phonétique du schwa ([ə]/[e]/[ɛ]) et de la liaison (notamment [z]/[s]). Afin de nous concentrer sur les contextes à enseigner, nous écartons ici les cas de rupture du mot suivant, d’alternance codique ainsi que d’erreurs de lecture et de grammaire (où la liaison manque particulièrement souvent).

4 Résultats
4.1 Le schwa

Au total, le corpus Pro2F contient 70 455 contextes codés pour le schwa pour lesquels nous relevons 51 % d’élisions : les entretiens guidés contiennent 28 275 contextes codés (55 % d’élisions), le texte PFC 21 814 contextes (43 % d’élisions), le texte Pro2F 11 984 contextes (51 % d’élisions) et la liste de mots Pro2F 8 382 contextes (61 % d’élisions).

Pour l’analyse, nous avons choisi quatre contextes d’étude (cf. tableau 14) qui peuvent clairement être classés d’après l’état de l’art : deux contextes où l’élision du schwa est attendue et deux autres où le schwa doit être réalisé. Pour ces contextes, le corpus fournit suffisamment de données permettant une analyse détaillée prenant en compte la variation lexicale et la progression de la 1ère à la 6ème année d’apprentissage.


Contexte Parole spontanée Lecture
Texte PFC Texte Pro 2 F Liste Pro 2 F
Élision obligatoire Syllabe interne après une consonne, p. ex. bêt(e)ment 86 % (683/794) 80 % (460/576) 86 % (116/135) 53 % (212/403)
Finale absolue, p. ex. profond(e) 98 % (1835/1866) 97 % (678/698) 95 % (744/781) 93 % (4350/4700)
Réalisation obligatoire Syllabe interne après deux consonnes, p. ex. gouvern e ment 52 % (37/71) 93 % (406/437) sans constructions figées : 81 % (116/144) parce que : 97 % (290/297) 75 % (120/159)
Clitique après deux consonnes, p. ex. au cours de 0,1 % (1/762) 0,1 % (2/1986) 0,3 % (2/638) 0 % (0/27)

Tab. 8 :

 

Le taux d’élision du schwa dans le corpus Pro2F.

4.1.1 Élision du schwa obligatoire

En ce qui concerne l’élision obligatoire du schwa en finale absolue après une consonne, le taux d’élision atteint 98 % en parole spontanée et entre 93 % et 97 % en lecture (cf. tableau 14). Les élèves autrichiens n’ont donc guère de problèmes avec l’élision obligatoire dans ce contexte. En parole spontanée, les seuls contextes pour lesquels on note des schwas réalisés sont les cas où les élèves les plus avancés (20 occurrences sur 32 entre la 4ème et la 6ème année d’apprentissage) répètent un mot que l’enquêtrice native avait prononcé précédemment dans sa question avec un schwa prépausal caractéristique du français parisien (cf. Hansen 1997), p. ex. E : Et qu’est-ce que tu aimes à Vienne ? 615 : À Vienne ?. Concernant la lecture du texte PFC, le schwa est le plus souvent réalisé (22 au total) à la fin des mots profonde (9 occ. sur 107) et stupide (6 occ. sur 129), donc après la plosive sonore [d]. Cette tendance se retrouve également dans la liste de mots, où la plupart des schwas sont également réalisés après [d], en l’occurrence dans les mots Andes et Inde. Ajoutons que pour ces mots le schwa final est, la plupart du temps, réalisé comme un [e]. Contrairement à la parole spontanée, les réalisations du schwa final en lecture se rencontrent principalement chez les élèves lors de leurs trois premières années d’apprentissage.

En ce qui concerne l’élision obligatoire du schwa en syllabe interne après une seule consonne, les taux d’élision sont considérablement plus faibles et ce particulièrement en lecture. Dans l’entretien guidé, le schwa est réalisé dans 112 cas. On note cependant ici un conditionnement lexical intéressant. En effet, parmi ces 112 cas, ce sont surtout les mots : all(e)mand(e)(s), prom(e)nade(s) et aim(e)rais qui sont réalisés avec un schwa. De même que pour promenade(s), les mots suivants apparaissent systématiquement avec un schwa interne dans le corpus : le verbe recevoir sous différentes formes, boulangerie et mangerons. Les mots suivants y figurent de manière conséquente sans schwa : seul(e)ment, arrondiss(e)ment(s) (27 occ.), Croqu(e)-Monsieur/Croqu(e)-Madame et méd(e)cin(s). Nous n’observons pas dans ce contexte d’effet général du niveau d’apprentissage. Dans certains mots seulement, la réalisation avec schwa a lieu surtout chez les élèves lors de leur trois premières années d’apprentissage : allemand(e)(s) (27/30) et promenade (12/19). La forme aimerais, en revanche, n’apparaît que chez les élèves dans leur trois dernières années d’apprentissage (bien qu’enseignée dès la 1ère année).

Dans la lecture du texte PFC, le schwa interne est particulièrement souvent réalisé dans la forme du conditionnel indiqueraient – mot avec une seule réalisation sans schwa (par un élève de 6ème année).1 Les autres cas impliquant très régulièrement un schwa réalisé sont bêtement et détachement, où le schwa se trouve également à la frontière de morphème (devant -ment), ainsi que qu’est-ce qui et trente-six. Dans la lecture du texte Pro2F, le schwa est prononcé 19 fois dans heureusement, donc également devant le suffixe -ment. La lecture de la liste de mots confirme ce constat avec 17 réalisations d’heureusement avec voyelle. Par ailleurs, nous y trouvons 43 réalisations de schwa dans maintenant. Pour revenant (donc après le préfixe re-), le schwa interne ne chute que dans 3 cas. Tout comme en parole spontanée, les résultats en lecture nous indiquent que le schwa interne est majoritairement réalisé par les élèves en début d’apprentissage (de la première à la troisième année d’étude) – mis à part revenant, où les réalisations se répartissent de manière égale sur tous les niveaux.

4.1.2 Réalisation du schwa obligatoire

En ce qui concerne la réalisation obligatoire du schwa en syllabe interne après deux consonnes, le schwa est élidé en parole spontanée dans 30 % des cas et en lecture entre 52 % et 81 % des cas. Ce contexte pose donc des problèmes aux apprenant.e.s. En termes de contextes linguistiques, dans les entretiens guidés, les 30 % d’élision concernent en grande partie le mot appart(e)ment(s) ; nous relevons également des élisions dans gouvern(e)ment et dans 5 adverbes en -ment (correct(e)ment, direct(e)ment, exact(e)ment, just(e)ment, probabl(e)ment). En lecture, nous retrouvons les mêmes mots : gouvern(e)ment dans le texte PFC (37 occ. sans schwa) ainsi qu’appart(e)ment dans le texte Pro2F (115 occ. sans schwa) et dans la liste de mots (110 occ. sans schwa). Dans ce contexte phonotactique, nous n’observons pas d’effet du niveau de compétence. En revanche, en ce qui concerne les clitiques après deux consonnes, le schwa ne s’élide que très rarement dans le corpus, ce qui est conforme à la norme de prononciation : on ne trouve que 5 cas d’élision dans la totalité du corpus. Ces cas se répartissent de la manière suivante : 1 en parole spontanée (c(e) que), 2 dans le texte PFC (gloir(e) d(e), risqu(ent) d(e)) et 2 dans le texte Pro2F (bord d(e) la mer, 2 occ. ; schwa en question en gras). Ces occurrences ont été produites par des élèves en 1ère, 4ème, 5ème et 6ème année d’apprentissage du français.

4.2 La liaison

Au total, le corpus Pro2F contient 14 179 contextes codés pour la liaison, dont 37 % des cas font état d’une consonne liaisonnante : les entretiens guidés contiennent 4 549 contextes codés (dont 45 % de réalisations), le texte PFC 3 430 contextes (26 % de réalisations), le texte Pro2F 4 486 contextes (32 % de réalisations) et la liste de mots Pro2F 1 714 contextes (46 % de réalisations). Dans cette section, nous détaillons les résultats de l’analyse du corpus Pro2F en nous concentrons tout d’abord sur les liaisons obligatoires puis sur les liaisons fréquentes.

4.2.1 Liaison obligatoire

Concernant la liaison obligatoire (cf. tableau 15), nous constatons avec surprise que les taux de réalisation sont moins élevés en lecture qu’en parole spontanée – contrairement à ce qui s’observe chez les natifs et les apprenant.e.s les plus avancé.e.s étudiés jusqu’à maintenant (cf. section 2). Nous présenterons par la suite d’abord les résultats pour la parole spontanée pour ensuite en venir aux tâches de lecture.

Lorsque l’on se concentre sur les mots liaisonnants les plus fréquents (10 occurrences ou plus) en parole spontanée, on note des taux de réalisation de la liaison relativement faibles après les mots suivants : mon, très, ils, un, deux, trois, neuf, en, États-Unis et de temps en temps (cf. tableau 15). On constate en revanche des résultats plus élevés pour les autres déterminants et pronoms. Les résultats du corpus confirment donc qu’il existe des différences importantes entre les mots liaisonnants. À titre d’exemple, les élèves réalisent la liaison après mes dans 95 % des cas, mais seulement dans 62 % des cas après mon. Le faible taux de réalisation observé après le déterminant possessif mon touche principalement deux contextes : mon // ami(e) (15/33) et mon // anniversaire (23/62). Alors que l’absence de liaison dans mon // ami(e) se rencontre particulièrement dans le discours des élèves lors de leur trois premières années d’apprentissage, mon // anniversaire apparaît également chez les élèves les plus avancés. Tandis que le pourcentage de réalisation est considérablement plus élevé au pluriel – mes (95 %) – la majeure partie des cas où une absence de liaison est constatée a pour contexte droit le mot ami(e)s : mes // ami(e)s (17/363). Pour ce qui est des déterminants numéraux, les taux de réalisation varient entre 81 % et 83 % après vingt, deux et trois et 100 % après six et dix. Les non-réalisations les plus fréquentes sont relevées dans deux // heures (10/50), neuf [f] ans (11/15) et neuf [f] heures (9/16) réalisés avec la consonne finale fixe [f] au lieu de la consonne de liaison [v]. Concernant l’adverbe très (63 % de liaison), on constante qu’il est réalisé 27 fois sans liaison quand il est suivi d’un adjectif commençant par une voyelle (dont 13 fois devant intéressant). Ce problème concerne tous les niveaux d’étude.

Dans le cas de la préposition en, les erreurs concernent trois contextes droits : les noms de pays (14/64 ; p. ex. en // Italie, 4/18) ainsi que les substantifs désignant les saisons (en // été, 6/37 ; en // hiver, 2/13) et les mois (en // août, 1/2 ; en // octobre, 2/3). Ce phénomène s’observe chez les élèves issus de toutes les années d’apprentissage (en première année, on ne trouve qu’une seule occurrence de ce contexte : en[n] Espagne avec une liaison (sans enchaînement).

Pour ce qui est des déterminants et des pronoms, les taux d’élision sont en général assez élevés, entre 91 % et 95 % (cf. tableau 15), s’approchant ainsi davantage de la réalisation catégorique des natifs. Seul le pronom personnel ils (67 %) et le déterminant indéfini un (83 %) font exception (cf. supra). Quand on s’intéresse de plus près aux contextes posant problème aux apprenant.e.s, à savoir après les articles les et des ainsi qu’après les pronoms clitiques sujet nous et on, les occurrences nous // allons (14/94 sans liaison) et nous // avons (7/141 sans liaison) sont les plus fréquentes. Les autres erreurs observées se répartissent sur une multitude de contextes droits. Toutes les non-réalisations de liaison obligatoire dans ces contextes ont en commun qu’elles ne se limitent pas aux débutants.

En lecture, commençons notre analyse par le contexte entre un adjectif et un substantif au singulier pour lequel le texte PFC fournit deux cas : grand émoi et grand honneur. Les élèves du corpus Pro2F n’y réalisent la liaison que dans 29 % des cas.

Concernant l’adverbe monosyllabique très, le texte PFC fournit le contexte très inquiet. Nos apprenant.e.s n’y réalisent la liaison qu’à 29 %. Il est intéressant de constater qu’ils produisent considérablement plus souvent la liaison dans la lecture du texte Pro2F (50 %) et dans la liste de mots Pro2F (64 %) dans le contexte très intéressant, c’est-à-dire avec un adjectif connu et familier. Concernant la préposition dans dans le contexte dans une impasse stupide (texte PFC), on observe 49 % de réalisation de la liaison chez les élèves autrichien.ne.s. Cependant, contrairement au cas de très (cf. supra), le fait que le vocabulaire soit connu n’influe pas sur le taux de réalisation de la liaison : dans le contexte dans une colonie de vacances du texte Pro2F, le taux de réalisation est de 50 %. Les derniers contextes directement comparables sont les constructions figées États-Unis et en effet. Ici, nos apprenant.e.s affichent des taux de réalisation de la liaison très faibles : respectivement 48 % et 18 % de liaisons réalisées pour États-Unis et en effet.


Classe de mots Mot Parole spontanée Lecture
Texte PFC Texte Pro 2 F Liste Pro 2 F
N % N % N % N %
DET+ SUBST déf. les 108 94 % 225 53 % --- --- --- ---
des 169 93 % 62 69 % 256 59 % --- ---
indéf. un 46 83 % --- --- --- --- --- ---
quelques 10 80 % 124 23 % --- --- --- ---
poss. mes 374 95 % --- --- --- --- --- ---
mon 111 62 % --- --- --- --- --- ---
son 3 67 % 122 31 % 136 35 % --- ---
num. un --- --- --- --- --- --- --- ---
deux 68 79 % --- --- --- --- --- ---
trois 30 83 % --- --- --- --- --- ---
six 55 100 % --- --- --- --- --- ---
huit 97 99 % --- --- --- --- --- ---
neuf + ans 15 73 % --- --- 145 100 %
neuf + heures 16 69 % --- --- --- --- --- ---
dix 40 100 % --- --- --- --- --- ---
premier --- --- --- --- 143 92 % 144 79 %
ADJ + + SUBST SG. 4 50 % 245 29 % --- --- --- ---
+ SUBST PL 5 0 %
nous 274 90 % 127 80 % --- --- --- ---
on 120 94 % 59 % --- --- --- ---
ils 18 67 % --- --- 420 54 % --- ---
tout 2 100 % 125 17 % --- --- --- ---
PREP + PRON (elle) chez 17 82 % --- --- 148 53 % 75 %
PREP + DET dans 78 83 % 106 49 % 123 50 % --- ---
PREP + nom propre (pays) en 64 78 % --- --- 107 59 % --- ---
PREP + SUBST SG (saisons, mois) en 55 20 % --- --- --- --- --- ---
PREP & DET (aux) + + SUBST PL 1 100 % --- --- 134 34 % --- ---
+ nom propre 23 96 % --- --- --- --- --- ---
ADV mono + ADJ très 73 63 % 75 29 % 140 50 % 140 64 %
Constructions figées États-Unis 44 68 % --- --- 145 56 % 147 54 %
de temps en temps 25 88 % --- --- 141 48 % 140 47 %
plus ou moins 2 100 % --- --- --- --- --- ---
en effet --- --- 104 48 % --- --- --- ---
Jeux Olympiques --- --- 102 18 % 128 2 % 136 22 %
accent aigu --- --- --- --- --- --- 138 23 %
c’est-à-dire --- --- --- --- --- --- 143 40 %
Comment allez-vous ? --- --- --- --- --- --- 136 10 %
Mesdames et Messieurs --- --- --- --- --- --- 133 12 %
tout à coup --- --- --- --- --- --- 143 70 %

Tab. 9 :