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Goethes Briefe an Leipziger Freunde

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Diese Abneigung ist übrigens eine rein persönliche gegen diesen armen G., sonst zeigt sich Cornelie nicht unempfindlich; „sie war so liebebedürftig, als irgend ein menschliches Wesen.“191 Goethe erzählt von einem Liebesverständniß zwischen ihr und einem jungen Engländer, der sich in der Pfeilschen Pension bildete.192 Er verkehrte viel mit Goethe, trieb Englisch mit ihm und seiner Schwester, für welche er eine leidenschaftliche Neigung faßte und die ihrige gewann. Nach Goethes Bericht entstand dieses Verhältniß, ehe er nach Leipzig fortging, und müßte während der ganzen Zeit seiner Abwesenheit bestanden haben, denn wir sehen hier, wie es im October 1768 endigt; wenn man nicht etwa annehmen will, daß ein zweiter Engländer ihre Neigung gewonnen habe, was wenig wahrscheinlich ist. Allein vielleicht hat auch Goethe nicht chronologisch genau berichtet, wie er denn, und gewiß mit gutem Recht, in der Schilderung der Frankfurter Verhältnisse manches hier erwähnt, was erst in spätere Zeit fällt. Wahrscheinlich hat er den jungen Engländer schon vor seinem Abgang kennen lernen, dessen Neigung zu Cornelie (welche damals 15 Jahr alt war) wird erst später entstanden sein, und Goethe fand das Verhältniß zwischen beiden ausgebildet vor, als er zurückkam.

Im Anfange ihres Tagebuches gesteht sie sich für Grandison besonders deshalb so sehr zu interessiren, weil er ein Engländer ist. „Si je puis croire, qu'il y a encore quelqu'un qui lui ressemble, il faut qu'il soit de cette nation. Je suis extrèmement portée pour ces gens là, ils sont si aimables et si sérieux en même tems, qu'il faut être charmée d'eux.“ Noch am Nachmittag desselben Tages erfolgt ein halbes Geständniß. „Je viens dans ce moment de la table, et je me suis derobée pour Vous entretenir un peu; Vous ne devez rien attendre de prémédité dans ces lettres, c'est le cœur qui parle et non pas l'esprit. Je voudrois bien Vous dire quelque chose, ma chère Cathérine, et cependant j'appréhends … mais non, Vous me pardonnerez; ne sommes nous pas tous ensemble susceptible de foiblesses? Il y a ici un jeune Anglois, que j'admire beaucoup; ne craignez rien, mon enfant, ce n'est pas de l'amour, c'est une pure estime que je lui porte à cause de ses belles qualités; ce n'est pas ce Milord dont Mlle. Meixner Vous aura parlé sans doute, c'est un import … st st! il est aussi Anglois, et n'aime-je pas toute la nation à cause de mon seul aimable Harry? Si Vous le vissiez seulement, une physionomie si ouverte et si douce, quoiqu'avec un air spirituel et vif. Ses manières sont si obligeantes et si polies, il a un tour d'esprit admirable; enfin c'est le plus charmant jeune homme que j'ai jamais vu.193 Et, et … ah, ma chère, il part dans quinze jours, j'en suis fort affligée quoique ce ne soit pas une douleur pareille à celle quand on aime. J'aurois souhaité de demeurer dans la même ville que lui pour pouvoir lui parler et le voir toujours, je n'aurois jamais eu une autre pensée, le ciel le sait, et il est … mais j'en serai privée, je ne le reverrai plus. Non, non, je ne puis le quitter tout à fait, j'ai une pensée en tête, qui s'exécutera, il faut que ça soit, oui en verité.“

Dieser Plan ist folgender. Sie hat einen jungen Maler kennen gelernt, welcher aus Paris gekommen ist und die Fertigkeit besitzt, rasch und verstohlen in Gesellschaft die Portraits anwesender Personen zu zeichnen; sie hat sich mit ihm verabredet und denkt am Sonntag eine musikalische Gesellschaft bei sich zu versammeln. „Harry sera invité parce qu'il joue admirablement du violon; et le peintre viendra pour faire une visite à mon frère et agira comme s'il ne savoit pas qu'il y a de la compagnie. On fera alors très bien ses affaires et justement quand le plus aimable des hommes joue sur son instrument – je m'y perds ma chère.“ In dieser Hoffnung ist sie ganz glücklich. „Plus ce jour desiré s'avance,“ schreibt sie am Freitag, „plus mon cœur palpite. Et je le verrai donc! je lui parlerai! mais à quoi ça me sert-il? – Hé bien folle, ne l'auras tu pas puis pour toujours – du moins son image, et que pretends tu de plus? Ah, ma chère, je suis pleine de joie; Vous en aurez une copie, surement Vous ne me donnerez pas tort de l'aimer – Qu'ai je dit? effacerai-je ce mot? non je le laisserai pour Vous faire voir toute ma foiblesse. Condamnez moi. – Aujourdhui je n'écoute que le plaisir, je danse par toute la maison, quoique quelquefois il me vienne une pensée qui me dit de me modérer et qu'il peuvent arriver plusieurs obstacles. Mais je ne l'écoute pas, en m'écriant dabord: Il le faut.“ Am folgenden Tag schickt sie den Bedienten fort, um die Damen einzuladen, ungeduldig erwartet sie seine Rückkehr. „Un rêve qui j'ai eu cette nuit m'inquiète. J'entendis dire une voix: Tu ne le verras plus! – Ah, ma chère, que ferais-je? le domestique est de retour et les dames ne viennent pas – malheureuse – tout est fini. Mon orgueil est bien puni maintenant. – Il faut que ça soit – j'avois bien sujet de dire ainsi. – Ayez pitié de moi. – Je suis dans un état à faire compassion – il m'est impossible de poursuivre – pardonnez moi toutes ces folies.“ Einige Tage darauf schreibt sie ruhiger: „La fin de ma dernière lettre étoit très confuse, pardonnez le moi, je ne savois ce que je disois et une sorte, de saisissement s'empara alors de mon âme. Je m'étonne quelquefois de moi même, j'ai des passions si fortes, que dabord je suis portée à l'excès; mais ça ne dure pas longtems et c'est là un grand bonheur pour moi, car il n'y auroit pas le moyen d'y subsister. Pour maintenant je suis assez tranquille, espérant que dans cinq jours il y aura encore un dimanche – taisons nous de peur que si nous manquons encore une fois, on aura sujet de se moquer de nos dessins. Vous le feriez surement, n'est ce pas, ma chère? et je le mériterois. S'il part dans cette semaine … ne donnons point de lieu à une idée si choquante, la seule pensée me fait frémir.“ Aber diese Furcht war gegründet, er reiste wirklich während dieser Tage fort. „Vous attendrez,“ schreibt sie, „surement des exclamations douloureuses, si je Vous dis, que mon aimable Anglois est parti, qu'il est parti sans pouvoir me dire le dernier adieu, que je n'ai pas son portrait, qu'enfin toutes mes mesures ont manqués. – Mais, ma chère, je me comporterai comme il me convient; quoique ça Vous étonnera après ce que je Vous ai déja écrit. – Mon cœur est insensible à tout. – Pas une larme, pas un seul soupir. – Et quelle raison en aurois-je aussi? aucune je pense. – Cependant, ma chère amie, y avoit-il jamais un souhait plus innocent que celui de voir toujours son image? j'avois toujours un extrème plaisir à le regarder, et j'en suis privée maintenant – mais ça ne fait rien – vous voyez toute mon indifférence – l'état de mon âme approche à l'insensibilité.“

Dies ist das einzige Verhältniß, bei welchem von einer wahrhaften Neigung Corneliens die Rede ist, sonst aber verräth sie im Verkehr mit Männern eine eigenthümliche Reizbarkeit, ein Schwanken zwischen spröder Zurückgezogenheit, und dem Wunsche und der geheimen Hoffnung auf sie einen günstigen Eindruck zu machen, worüber sie mit sich selbst nicht im Klaren ist, aber in leidenschaftliche Bewegung und Unruhe geräth. Dies tritt in der folgenden kleinen Begebenheit sehr deutlich hervor.

Mercredi ce 26 Octobre 1 à 2 heures après diné.

„Dans ce moment mon frère est allé voir deux jeunes Seigneurs de qualité, qui viennent de Leipzig, où il a eu connoissance avec eux. Je le priai de me les décrire, ce qu'il a fait avec plaisir. Monsieur de Oldrogg194 l'ainé, me dit-il, a environ vingt six ans, il est grand, de belle taille, mais son visage a des traits peu flatteurs, il a beaucoup d'esprit, parle peu, mais tout ce qu'il dit, montre la grandeur de son âme et son jugement élevé; il est très agréable en compagnie, pousse la civilisation jusqu'au plus haut bout, supportant avec condescendance les personnes d'un mérite inférieur, enfin il possède toutes les qualités requises pour rendre un cavalier aimable. Son frère aura vingt ans, il a la taille moins haute que l'ainé, mais ses traits sont d'une beauté charmante, comme vous aimez à les voir vous autres filles, il est beaucoup plus vif que l'autre, parle souvent, quoique quelquefois mal à propos, il a le caractère aimable, mélé avec beaucoup de feu ce qui lui va très bien; encore un peu d'étourderie, mais ça ne fait rien. Il suffit à toi de savoir que c'étoient là les cavaliers les plus distingués de toute notre académie. – Je suis charmée de cette description, ne l'êtez Vous pas aussi, ma chère? car je Vous assure que quand mon frère loue quelqu'un il faut qu'il ait beaucoup de mérite.

 
à six heures du soir.

Il est de retour; pensez, mon enfant, demain ils viendront chez nous; je suis curieux de les voir, mais j'ai honte de me présenter à eux. Voilà une de mes grandes foiblesses, il faut que je l'avoue; Vous connoissez mes pensées là dessus, et Vous me pardonnerez si je rougis en pensant de montrer à des personnes d'un tel mérite une figure si humiliante et si peu digne d'être vue. C'est un désir innocent de plaire, je ne souhaite rien – Ah, ma chère, si Vous voyez les pleurs – non, non je n'en verse pas, ce n'est que – ce n'est rien.

Jeudi à 10 heures du matin.

Si je pouvois Vous déployer l'état présent de mon âme, je serois heureuse, du moins je comprendrois alors ce qui se passe en moi. Mille pensées mortifiantes, mille souhaits à demi formés et rejetés dans le même moment. Je voudrois – mais non je ne voudrois rien. – Je Vous envie presque, ma chère, le repos que Vous goutez étant contente de Vous même, ce que Vous avez sujet; au lieu que moi – je ne saurois poursuivre.

à 2 heures après midi.

Que ferai-je? Je me suis habillée pour sortir et je n'en ai pas le courage. Je m'en irai; il m'est impossible de les voir; voyez la folle, comme le cœur lui bat. Vingt fois les escaliers furent descendues et autant de fois mes pas me ramenèrent dans ma chambre. Mon frère m'a demandé si je sortois aujourdhui et je lui repondue qu'oui, ainsi je ne saurais reculer – Adieu, je m'en vais pour la dernière fois, prenons courage; vite, point de grimaces. Ne suis-je pas bien ridicule?

à cinq heures.

Me voilà revenue, je me suis trouvée mal, je crains à tout moment une foiblesse. – Je vais me deshabiller. – Ils sont là, ma chère, et pensez, il est arrivé justement un de mes cousins qui étoit depuis quelque tems à la cour, il est aussi auprès de ces Seigneurs, s'il lui venoit en tête de me voir. – J'ai été surprise, mon frère est entré et j'ai caché vitement ma lettre; ah, ma chère, il a été envoyé de mon cousin qui veut me voir absolument, il a déja fait mon éloge à Messieurs de Oldrogg – je me suis excusée, disant que je me trouvois mal; mon frère étoit effrayé en me regardant, car je suis pâle comme la mort. Je n'y saurois aller – que vais-je devenir? j'entends la voix de mon cousin qui s'écrie: il faut qu'elle vienne – il entre, ah, ma chère, sauvez moi!

à 7 heures.

J'y ai donc été; hé bien sotte, qu'avois du besoin de craindre? Je suis si gaie maintenant – écoutez moi, je Vous dirai tout ce qu'il se passa.“

Sie erzählt, wie ihr Vetter sie fast mit Gewalt halb besinnungslos in den Saal geführt habe, wo sie nach den ersten Begrüßungen sich so fern vom Licht als möglich gesetzt habe, um den Blicken der Fremden nicht ausgesetzt zu sein, und allmälig mit Mühe einigermaßen die Fassung gewonnen habe. Nach einigen Complimenten lenkt der Vetter das Gespräch auf ihren Bruder. „Ma chère cousine je ne Vous ai pas encore communiqué la joye que j'ai ressentie en trouvant à mon retour ici un cousin si aimable; on a sujet de Vous féliciter d'un frère si digne d'être aimé. – Je suis charmée, Monsieur, que Vous aites convaincu à présent combien j'avois raison d'être affligée de l'absence de ce frère chéri; ces trois années ont été bien longues pour moi, je souhaitois à tout moment son retour. – Ma sœur, ma sœur, et maintenant que je suis là personne ne désire de me voir, c'est tout comme si je n'y étois pas. – Point de reproches, mon frère, Vous le savez Vous même, que c'est ne pas là ma faute; Vous êtez toujours occupé et je n'ose Vous interrompre si souvent que je le voudrois. – Mais, ma chère cousine, comment va donc la musique? Vous excelliez déja l'hiver passé, que ne sera ce maintenant! Oserois-je Vous prier de me faire entendre Vos nouveaux progrès? je suis sur que ces Messieurs en seront charmés. – Il faut Vous dire, ma chère, que je me portois mieux à tout moment, et je commencois à recouvrir toute ma présence d'esprit. Je me levai d'abord et lorsqu'ils virent que je marchois vers mon clavecin ils se postèrent tous autour de moi; le cadet se mit de façon à pouvoir me regarder à son aise pendant que je jouois. Je le surpris quelque fois. Je fus deconcertée un peu sans savoir pourquoi, je rougissai – mais, ma chère, pourquoi me regardoit il aussi? – cependant j'exécutai assez bien mon concert. Mon cousin me ramena à ma chaise et en me demandant ce qu'il devoit faire encore pour m'obliger je le priai de reprendre sa place, Vous saurez qu'elle étoit vis à vis de moi. – Je vois à quoi ça aboutit, s'écriat-il, Vous voulez que je m'éloigne, c'est Vous Monsieur, dit-il au jeune d'Oldrogg, qu'elle a élu pour être toujours près d'elle. – Ah, ma chère, que le cœur me battoit, je ne sus que dire; le jeune d'Oldrogg étoit en peine pour moi, je le vis à l'émotion peinte sur son charmant visage. Il me regardoit timidement comme s'il eut craint de m'offenser. Je ne pouvois me défendre le plaisir de le contempler, je crus voir mon aimable Harry, je ne sais plus que ce je pensois alors. – Mon frère pour donner un tour à la conversation parla de Leipzig, du tems agréable qu'il y avoit passé et en mème tems il commença à se plaindre de notre ville, du peu de goût qui y regnoit, de nos citoyens stupides et enfin il s'émancipa que nos demoiselles n'étoient pas supportables. Quelle différence entre les filles Saxonnes et celles d'ici, s'écria-t-il.195 – Je lui coupai la parole et m'adressant à mon aimable voisin, Monsieur, lui dis-je, ce sont ces reproches, qu'il faut que j'entende touts les jours. Ditez moi, je Vous prie, si c'est en effet la vérité, que les dames Saxonnes sont tant supérieures à celles de toute autre nation? – Je vous assure, Mademoiselle, que j'ai vu le peu de tems que je suis ici beaucoup plus de beautés parfaites qu'en Saxe; cependant j'ose Vous dire, ce qui porte tant Ms. Votre frère pour elles c'est qu'elles possèdent une certaine grace, un certain air enchanteur – C'est justement, interrompit mon frère, cette grace et cet air qui leur manque ici, je suis d'accord qu'elles sont plus belles, mais à quoi me sert cette beauté, si elle n'est pas accompagnée de cette douceur infinie, qui enchante plus que la beauté même? – Juste ciel, il sonne dix heures, il faut aller me coucher, je n'ai pas soupée aujourdhui pour pouvoir Vous dire tout ça. Le cadet prit un congé très poli de moi, il baisa ma main, la serra à plusieurs reprises, je crus presque qu'il ne vouloit plus me la rendre. Qu'avoit il besoin de se comporter tellement? J'envie ces belles dames qu'il a vu ici, n'y auroit il pas une douceur infinie de plaire à un tel homme? – Mais pourquoi dis-je cela? Vous voyez, que le sommeil m'égare.“

Auch am folgenden Tage erzählt sie von den Brüdern Olderogge, daß sie einige hundert Meilen weit herkämen und nun nach vollendeten Studien eine große Reise durch Europa machten, daß ihr Bruder den ganzen Tag mit ihnen sei und daß sie ihn um dies Glück beneide. Dann schreibt sie am Mittwoch: „Messieurs de Oldrogg viendront cet après-midi, je m'en rejouis – du moins je verrai encore une fois cet aimable visage, qui a tant de ressemblance… st, st. – On m'interrompt – c'est mon frère, que va-t-il dire? – Ah, ma chère, plaignez moi – tout s'accumule pour me faire désespérer – ils partent ce matin – que ferai-je? – Si Vous vissiez ma peine, elle est audessus de mes forces – tous les plaisirs que je me promets me manquent – à quoi suis-je encore reservée? – Ils passeront par Worms et y logeront à l'empereur Romain – Vous les verrez peut-être. – Mon frère s'en est allé dans ce moment pour leur dire adieu – ah! quelle pensée s'offre à mon esprit – non, non – Adieu.“

Die Leidenschaft, mit welcher sie sich hier ausspricht, ist durch die Ähnlichkeit des jüngeren Olderogge mit ihrem Harry nicht vollständig erklärt. Die Abreise des letzteren fällt in die Zeit dieses Besuches und man fühlt sich fast versucht, die Ruhe, mit welcher sie dieselbe erträgt, zum Theil auf das für die Freunde des Bruders erregte Interesse zu schieben. Wenn es gleich begreiflich ist, daß sie in dieser Zeit ungewöhnlich aufgeregt war, so zeigt sie doch auch sonst eine ähnliche Reizbarkeit und Unruhe, welche einen tieferen Grund haben. Die Art, wie sie über die Liebesverhältnisse ihrer Freundinnen sich äußert, zeigt, wie sehr sie sich mit denselben beschäftigt und in ihrer Phantasie sich selbst in einer gewissen Weise damit verflicht. Die feurige Neigung und die treue Anhänglichkeit Dorvals bewundert sie lebhaft und hebt sie gegen Lisettes Flatterhaftigkeit mit einem eigenen sympathetischen Gefühl hervor. Etwas Ähnliches tritt in einem anderen Verhältniß höchst wunderbar hervor.

Marie B., die Tochter eines der reichsten Reformirten, hat sich mit einem Herrn St. Albain verlobt, einem jungen, schönen Mann, voll Geist und ernsthafter als man von einem Franzosen erwarten sollte. Cornelie ist die vertraute Freundin von Marie, und St. Albain aus diesem Grunde sehr freundlich gegen sie, ja in einer Weise aufmerksam, daß Marie, wenn sie des Herzens ihres Verlobten nicht ganz sicher wäre, wohl eifersüchtig werden könnte. „Hier au soir il me mena en carrosse chez moi. Il gardoit longtems le silence, puis tout d'un coup comme s'il éveilloit d'un songe il me demande avec empressement: Chère Miss, quand Vous reverrai-je? – Eh, lui repondis-je en riant, que Vous importe de me voir. – Ma aimable Miss, Vous ne savez pas … Vous ne croyez pas … que dirai-je? mais non, je ne dirai rien … Miss, venez Vous demain au bal? – Non je n'y vais pas, on me l'a défendu par rapport à ma santé; Miss Marie y ira et cela Vous suffit. Heureux St. Albain, Vous serez bientôt lié à cette admirable fille, que désirez Vous de plus? – Moi? … rien que … votre amitié … me la promettez Vous? – Oui, Saint Albain, et voilà ma main pour gage, tant que Votre charmante épouse m'honorera de son amitié, Vous avez droit sur la mienne, je Vous estimerai toujours, nous vivrons ensemble, en amis, nous nous verrons souvent … Souvent, Miss! est-ce bien vrai? conservez ses pensées! mais … Eh bien mais, qu'y a-t-il encore? – C'est là que la carrosse s'arrêta, il prit ma main. Vous ne viendrez donc pas au bal? – Non, Vous dis-je, mais mardi prochain chez Miss Philippine. – Adieu donc jusqu'à là, j'y verrais sûrement, n'oubliez pas Votre promesse. – Non, non, Saint Albain, je ne l'oublierai pas. – Que vouloit-il dire par tout cela, ma chère? Sotte que je suis, il s'est cru obligé de me faire quelques compliments et voilà tout. Je ne saurois Vous dire combien je l'estime et combien il mérite de l'être.“

Auf diesem Ball erhitzt sich St. Albain, wird krank und stirbt in wenig Tagen. Cornelie ist außer sich vor Schmerz über den Tod dieses liebenswürdigen jungen Mannes, bei dem Gedanken an seine Braut, an seine Eltern; der Tag, an welchem sie versprochen hatte, ihn in Gesellschaft zu sehen, ist der Tag seines Begräbnisses. Allmälig wird sie ruhiger, aber diese ruhige Trauer ist ihr wohlthuend und wird ihr lange bleiben. Mit großer Überwindung geht sie ins Concert, die Musik macht keinen Eindruck auf sie, sie denkt nur an St. Albain und fürchtet, daß man mit ihr von ihm sprechen möge, sie malt sich den Jammer der trostlosen Braut aus. Zu ihrem Erstaunen tritt diese in ausgesuchter Trauerkleidung in den Saal, setzt sich in ihre Nähe, und sie hört die frivolsten Äußerungen von ihr, Trauer habe sie gar nicht empfunden, sei heiterer als je und verwünsche die düstere Kleidung, die sie tragen müsse. Sie ist außer sich und verbirgt mit Mühe ihre Entrüstung, da aller Augen auf sie gerichtet sind; im Innern preist sie St. Albain glücklich, daß er diese Frau nicht bekommen habe, die seiner so unwürdig ist, und deren Freundin zu sein sie aufhört, da sie dieselbe kennt. Später, als jener G. sie im Wagen nach Hause begleitet, kommt St. Albain ihr ins Gedächtniß. Wenn er an ihrer Seite wäre! Doch sie hat sich das Wort gegeben, von ihm nicht mehr zu sprechen.

 

In allen diesen Zügen spricht sich die tiefe Sehnsucht eines fühlenden Herzens nach Liebe aus, das innere Bewußtsein, einer treuen und festen Neigung fähig und bedürftig zu sein, aber auch dieser eigenthümliche Widerspruch, daß sie an sich selbst zweifelt und dadurch verhindert, daß dieses Bedürfniß in der Wirklichkeit Befriedigung finde, während sie sich in phantastische Verhältnisse hineinträumt. Daher die fortwährende leidenschaftliche Anspannung und Unruhe ihres Gemüths, welche indeß ihre edle Gesinnung und ihren sittlichen Ernst nie verdeckt. Nirgends tritt in allen diesen Äußerungen auch nur die geringste sinnliche Regung hervor, ebensowenig ein Bewußtsein ihrer überlegenen Geisteskräfte; sie hat nur das schmerzliche Gefühl, daß sie den Eindruck nicht mache, welcher für ein weibliches Wesen der natürliche und darum allein befriedigende ist. Aus ihren eigenen Aufzeichnungen, die auch in dieser Hinsicht eine rührende, ja großartige Offenheit zeigen, wie aus Goethes Charakteristik ergiebt sich ein wesentlicher Grund dieser unglücklichen Stimmung: es war das Gefühl, daß sie durch ihr unschönes Äußere unfähig sei, Liebe einzuflößen.196

„Sie war,“ so beschreibt Goethe seine Schwester, „groß, wohl und zart gebaut und hatte etwas natürlich würdiges in ihrem Betragen, das in eine angenehme Weichheit verschmolz. Die Züge ihres Gesichts, weder bedeutend noch schön, sprachen von einem Wesen, das weder mit sich einig war noch werden konnte. Ihre Augen waren nicht die schönsten, die ich jemals sah, aber die tiefsten, hinter denen man am meisten erwartete, und wenn sie irgend eine Neigung, eine Liebe ausdrückten, einen Glanz hatten ohne gleichen; und doch war dieser Ausdruck eigentlich nicht zärtlich, wie der, der aus dem Herzen kommt und zugleich etwas sehnsüchtiges und verlangendes mit sich führt; dieser Ausdruck kam aus der Seele, er war voll und reich, er schien nur geben zu wollen, nicht des Empfangens zu bedürfen.“

„Was ihr Gesicht aber ganz eigentlich entstellte, so daß sie wirklich manchmal häßlich aussehen konnte, war die Mode jener Zeit, welche nicht allein die Stirn entblößte, sondern auch alles that, um sie scheinbar oder wirklich, zufällig oder vorsätzlich zu vergrößern. Da sie nun die weiblichste, rein gewölbteste Stirn hatte und dabei ein Paar starke schwarze Augenbraunen und vorliegende Augen; so entstand aus diesen Verhältnissen ein Contrast, der einen jeden Fremden für den ersten Augenblick wo nicht abstieß, doch wenigstens nicht anzog. Sie empfand es früh, und dies Gefühl ward immer peinlicher, je mehr sie in die Jahre trat, wo beide Geschlechter eine unschuldige Freude empfinden, sich wechselseitig angenehm zu werden.“

„Niemandem kann seine eigene Gestalt zuwider sein, der häßlichste wie der Schönste hat das Recht, sich seiner Gegenwart zu freuen; und da das Wohlwollen verschönt, und sich jedermann mit Wohlwollen im Spiegel besieht, so kann man behaupten, daß jeder sich auch mit Wohlgefallen erblicken müsse, selbst wenn er sich dagegen sträuben wollte. Meine Schwester hatte jedoch eine so entschiedene Anlage zum Verstand, daß sie hier unmöglich blind und albern sein konnte; sie wußte vielleicht deutlicher als billig, daß sie hinter ihren Gespielinnen an äußerer Schönheit sehr weit zurückstehe, ohne zu ihrem Troste zu fühlen, daß sie ihnen an inneren Vorzügen unendlich überlegen sei.“

Die Zeichnung,197 welche Goethe von seiner Schwester mit Bleistift flüchtig auf dem breiten Rand eines Correcturbogens vom Götz,198 also im Jahre 1773,199 entworfen hat, macht uns diese Beschreibung anschaulich. Die Ähnlichkeit der beiden Geschwister, welche so groß war, daß man sie in früheren Jahren für Zwillinge halten konnte,200 ist unverkennbar, besonders wenn man das im Jahr 1779 von May gemalte Bild Goethes201 vergleicht. Allein die stark ausgesprochenen Formen geben dem weiblichen Gesicht etwas Schroffes und Herbes, und auch dem Ausdruck desselben fehlt Freiheit und Sicherheit. Daß jener unvortheilhafte Kopfputz mit Recht Goethe so sehr mißfiel, davon kann man sich nun auch überzeugen.

Wie richtig Goethe seine Schwester beurtheilte, geht aus ihren Briefen hervor. Wie nahe sie sich auch standen, so daß sie sich gegenseitig ihre kleinen Herzensangelegenheiten, ihre Liebes- und andere Händel mittheilten,202 so ist es nur natürlich, daß das Mädchen gegen ihre Freundin manches offner aussprach als gegen ihren Bruder. Sie scheut sich nicht das, was sie selbst mitunter als thörichte Eitelkeit tadelt, merken zu lassen, den Kummer über ihr unvortheilhaftes Äußere und den Wunsch zu gefallen (s. S. 239 f. 261 f. 266). Eines Morgens überrascht ein neu angekommener Resident,203 der ihrem Vater seinen Besuch macht, sie bei der Toilette in ihrem Zimmer, das auch als Besuchzimmer dient; in der äußersten Verlegenheit entfernt sie sich auf eine sehr ungeschickte Weise. „Je repris mes forces en venant dans le froid, et lors que je me regardai dans une glace je me vis plus pâle que la mort. Il faut Vous dire en passant, que rien ne ma va mieux que quand je rougis ou pâlis par émotion. Tout autre que Vous me croiroit de la vanité en m'entendant parler ainsi; mais Vous me connoissez trop pour m'en croire susceptible et cela me suffit.“ Wenige Tage darauf sieht sie ihn im Concert, sie findet ihn so liebenswürdig, daß sie ihn zum Modell wählen würde, wenn sie den Liebesgott malen sollte; dabei denkt sie an die traurige Figur, welche sie vor ihm gespielt. Sie hört, wie er mit dem Marquis von Saint Sever sich lebhaft über ein schönes Mädchen unterhält, die großen Eindruck auf beide gemacht hat. Glückliches Mädchen! denkt sie. Es ist Lisette v. Stockum, deren Schönheit ihr schon früher die Äußerung entlockt: „Quel avantage que la beauté! elle est préférée aux graces de l'âme.“ Nachher wendet sich der Resident auch an sie und unterhält sie artig: nun ist sie glücklich und zufrieden.

Ein andermal schreibt sie: „Je Vous pris de ne plus me faire rougir par Vos louanges que je ne mérite en aucune façon. Si ce n'étoit pas Vous, ma chère, j'aurois été un peu piquée de ce que Vous ditez de mon extérieur, car je pourrois alors le prendre pour de la satire; mais je sais que c'est la bonté de votre cœur qui exige de Vous de me regarder ainsi. Cependant mon miroir ne me trompe pas s'il me dit que j'enlaidis à vue d'œil. Ce ne sont pas là des manières, ma chère enfant, je parle du fond du cœur et je Vous dis aussi que j'en sois quelquefois pénétrée de douleur, et que je donnerois tout au monde pour être belle.“

Sie giebt deshalb auch allen Glauben an ein Glück, das sie durch die Liebe finden könnte, auf. „Qu'en ditez Vous, ma chère, que j'ai renoncé pour jamais à l'amour. Ne riez pas, je parle sérieusement, cette passion m'a fait trop souffrir, pour que je ne lui dise pas adieu de tout mon cœur. Il y eut un tems, où remplie des idées romanesques je crus qu'un engagement ne pût être parfaitement heureux sans amour mutuel; mais je suis revenue de ces folies là.“

Noch herber und mit einer grausamen Kälte gegen sich selbst spricht sie später ihre Hoffnungslosigkeit aus: „Quel don dangereux que la beauté! je suis charmée de ne pas l'avoir, du moins je ne fais point de malheureux. C'est une sorte de consolation et cependant si je la pèse avec le plaisir d'être belle, elle perd tout son mérite. Vous aurez déja entendue que je fais grand cas des charmes extérieures, mais peutêtre que Vous ne savez pas encore que je les tiens pour absolument nécessaires au bonheur de la vie et que je crois pour cela que je ne serai jamais heureuse. Je Vous expliquerai ce que je pense sur ce sujet. Il est évident que je ne resterai pas toujours fille, aussi seroit-ce très ridicule d'en former le projet. Quoi-que j'ai depuis longtems abandonnée les pensées romanesques du mariage je n'ai jamais effacée une idée sublime de l'amour conjugal, cet amour, qui selon mon jugement peut seul rendre une union heureuse. Comment puis-je aspirer à une telle felicité ne possédant aucun charme qui pût inspirer de la tendresse. Epouserai-je un mari que je n'aime pas? Cette pensée me fait horreur et cependant ce sera le seul parti qui me reste, car où trouver un homme aimable qui pensât à moi? Ne croyez pas, ma chère, que ce soit grimace; Vous connoissez les replis de mon cœur, je ne Vous cache rien, et pourquoi le ferois-je?“

Der Anblick dieser durch eine rücksichtslose Schärfe des Verstandes über ein leidenschaftliches Herz schwer errungenen Resignation, welche die hohe Vorstellung von dem wahren Glück der Liebe in ihrer Reinheit festhält, aber aus Mißtrauen gegen sich selbst es aufgiebt, dasselbe zu erreichen, ist um so erschütternder, wenn man sich vergegenwärtigt, wie diese traurige Ahnung später an ihr in Erfüllung gegangen ist. Es wird hiedurch noch klarer, daß der Grund, weshalb sie in der Ehe mit Schlosser, dem man gewiß keine Ursache hat eine Schuld anzuweisen, keine Befriedigung fand, tief in ihrer Natur lag, und gewiß hat sie durch das fortgesetzte strenge Reflectiren über sich selbst die Fähigkeit sich unbefangen hinzugeben mehr und mehr erstickt. Übrigens tritt auch die Kränklichkeit, welche später auch ihren gemüthlichen Zustand so schwer und trübe machte,204 schon jetzt hervor. Sie klagt wiederholt über ihre Gesundheit, sie werde hypochonder, bald heftig und leidenschaftlich, bald stumpf und gleichgültig. Die trübe Stimmung, welche der allgemeine Grundton dieser Aufzeichnungen ist, spricht sich in dem aus, was sie an ihrem Geburtstag niederschreibt.

Mercredi ce 7 Decemb. (1768)

C'est aujourd'hui le jour de ma naissance où j'ai dix-*huit ans accomplis.205 Ce tems est écoulé comme un songe, et l'avenir passera de même, avec cette différence qu'ils me restent plus de maux à éprouver que je n'en ai senti. Je les entrevois.

191Werke XXI. S. 151.
192Werke XXI. S. 18 ff.
193Goethe sagt von ihm: „Er war groß und wohlgebaut, wie sie, nur noch schlanker; sein Gesicht, klein und eng beisammen, hätte wirklich hübsch sein können, wäre es durch die Blattern nicht allzusehr entstellt gewesen; sein Betragen war ruhig, bestimmt, man durfte es wohl manchmal trocken und kalt nennen; aber sein Herz war voll Güte und Liebe, seine Seele voll Edelmuth und seine Neigungen so dauernd als entschieden und gelassen.“
194Johann Georg v. Olderogge studirte in Leipzig seit 1764, sein jüngerer Bruder Heinrich Wilhelm kam ein Jahr später dahin; sie waren aus Lievland. Goethe erzählt (Werke XXI. S. 65), daß mehrere Lievländer zu seiner Tischgesellschaft gehörten.
195Vgl.
196Werke XXI. S. 15 ff. vgl. Eckermann Gespr. II. S. 331 f.
197Sie befand sich im Nachlaß von Friederike Oeser.
198„Es war mir fast unmöglich, bei meinen Zeichnungen ein gutes, weißes, völlig reines Papier zu gebrauchen; graue, veraltete, ja schon von einer Seite beschriebene Blätter reizten mich am meisten, eben als wenn meine Unfähigkeit sich vor dem Prufstein eines weißen Grundes gefürchtet hätte.“ Werke XXI. S. 11.
199In diesem Jahr erschien Götz von Berlichingen; und am 14. Novemb. 1773 reisten die kurz vorher vermählten Schlossers von Frankfurt ab, Goethes Briefw. m. Jacobi, S. 12.
200Werke XXI. S. 14.
201Briefe an Merck I. S. 169.
202Briefe XXII. S. 127.
203Friedr. Sam. v. Schmidt, Herr zu Rossan und Hullhausen, wurde den 14. Nov. 1768 zum Residenten für Baden-Durlach ernannt (Fichard, Frankfurt. Archiv II. S. 362); der Besuch fand am 11. Dec. Statt.
204Vergl. die Briefe von Cornelie in den Briefen an die Gr. Stolberg. S. 139 ff. an Frau v. Stein I. S. 41. 66.
205Nicolovius giebt den 8. Decbr. als ihren Geburtstag an (J.G. Schlosser S. 36). Sie war ein Jahr jünger als Goethe, Werke XX. S. 77.