Le développement du cinéma soviétique dans les années 20-3 du 20ème siècle
Le décret du conseil des Commissaires du Peuple du 27 août 1919 sur le passage du commerce et de l'industrie photographiques et cinématographiques au Commissariat Du peuple des lumières a nationalisé les usines de cinéma, les bureaux de location et les cinémas. Le cinéma a été appelé à jouer un grand rôle dans l'éducation politique et culturelle des masses populaires. V. I. Lénine a dit «»De tous les arts, le cinéma est le plus important pour nous."
"Le 1er septembre, l'école nationale de cinéma (aujourd'hui VGIK) a ouvert ses portes à Moscou dans le département de photokinématographie du Narkompros. Les créateurs-réalisateurs V. R. Gardin et L. V. kuleshov" (tikhomirov A. E., Likholetye de la Russie: 1916-1919. "Ridero", Ekaterinbourg, 2019, P. 143).
Dans les premières années de l'existence de la cinématographie soviétique, des documentaires et des chroniques ont été tournés et présentés, reflétant les événements les plus importants de la vie du pays, recréant des épisodes de la lutte héroïque du peuple pour le pouvoir Soviétique. Les travaux sur la création d'Actualités cinématographiques ont contribué à la formation idéologique et créative des réalisateurs soviétiques (D. Vertov, L. V. kuleshov) et des opérateurs (A. A. Levitsky, A. G. Lemberg, G. V. Guiber, E. O. slavinsky, P. V. Ermolov, E. K. tisse, etc.). En plus de la production de films d'Actualités, des tentatives ont été faites pour incarner la réalité révolutionnaire moderne dans la cinématographie artistique. Des agitfilms – courts métrages consacrés à des questions politiques d'actualité ont été créés. Les scénarios pour ces films ont souvent été créés par des écrivains éminents (D. Pauvre, AV lunacharsky, etc.), les meilleurs réalisateurs et opérateurs ont participé à leur production. Les agitfilms ont joué un rôle important dans le développement de l'art cinématographique soviétique, bien qu'ils résolvent schématiquement et de manière simpliste les thèmes de la modernité. L'expérience de la production d'agitfilms a contribué à la création du long métrage «Faucille et marteau» (réalisé par V. R. Gardin, 1921) – l'un des premiers films sur la réalité révolutionnaire.
Une place importante dans la cinématographie artistique pendant la guerre civile a été occupée par l'adaptation cinématographique d'œuvres de la littérature classique russe contenant des idées progressistes et humanistes qui ont révélé des contradictions sociales aiguës dans le style social de la Russie pré-révolutionnaire. En 1918-1920, les films «Mère» (d'après le roman de M. Gorky, réalisé par A. E. raisonnable), "père Serge" (d'après l'histoire de L. N. Tolstoï, réalisé par Ya. A. Protazanov),» Polykushka «(d'après L'histoire de L. N. Tolstoï) et» Soroka-volovka " (d'après l'histoire de A. I. Herzen, réalisateur des films A. A. Sanin), "lunin et baburin" (d'après l'histoire de I. S. Tourgueniev, dirigé par A. V. Ivanovsky).
Avec le passage à la construction Pacifique, il est devenu possible de commencer à reconstruire et à reconstruire la production cinématographique. L'équipement technique des usines de cinéma, la restauration et l'expansion du réseau de cinéma ont commencé. Dans les années 20, la cinématographie a été créée en Ukraine, en Biélorussie, en Géorgie, en Arménie, en Azerbaïdjan et en Ouzbékistan. Les jeunes cadres créatifs des républiques ont développé des traditions artistiques nationales progressives, ont largement utilisé l'expérience du cinéma soviétique russe. Les fonctions de production et de location ont été combinées dans des organisations économiques uniques (sovkino en RSFSR, VUFKU en Ukraine, Goskinrom en Géorgie, etc.), ce qui a permis d'attirer les revenus de la location pour la reconstruction de la base de production et le financement de nouvelles stations de cinéma.
Le film soviétique a grandi et s'est renforcé dans la lutte pour l'idéologie communiste, contre l'influence de l'idéologie bourgeoise. Reflétant la réalité soviétique, en apprenant réalistes de la tradition russe de l'art, de la littérature classique et critique de la maîtrise de l'expérience de cinéma, киноработники ont perfectionné leurs compétences, ont développé des moyens artistiques de la cinématographie.
"En renforçant les liens avec les masses ouvrières, l'éponge du parti d'Orenbourg a largement utilisé les nouvelles formes d'influence idéologique apparues pendant la révolution et la guerre civile. Les conférences non partisanes, par exemple, ont été très répandues. En 1920, ils ont eu lieu à Pokrovsky, Charlyk, Issayevo-Dedovsky, Petrovsky et plusieurs autres zones rurales. La propagande politique parmi la population de la province a été menée par le train d'agitation du Comité exécutif central «révolution d'octobre» (septembre 1919 de l'année), «Turkestan Rouge» (janvier – avril 1920 de l'année) et le train d'agitation du Comité provincial du parti (été 1920 de l'année). Dans ce dernier, il y avait un groupe d'agitateurs, une troupe de théâtre, un orchestre, un cinéma et une bibliothèque. En peu de temps, les employés du train d'agitation ont organisé des rassemblements 22 sur la ligne Orenbourg – Buzuluk, des spectacles et des concerts 27 et ont distribué de nombreuses brochures et journaux politiques à la population. L'éponge du parti a organisé un voyage de campagne de la «voiture rouge» dans le District de krasnoholm. De la Protection D'Iletsk, d'Issaïevo-Dedovo et de Mojarovsky, les agitbrigades sont allées dans les villages" (tikhomirov AE, Russie soviétique en 1920. "Ridero", Ekaterinbourg, 2021, P. 58).
En 1923, le Studio de cinéma géorgien a publié le film "les diables Rouges" (d'après l'histoire de P. A. Blyakhin, réalisé par I. N. Perestiani). Cette image, qui dépeint les événements de la guerre civile, la participation des komsomols à la lutte contre la région de makhnov, était imprégnée de l'esprit du romantisme révolutionnaire, de l'optimisme vif; elle a gagné une grande popularité parmi les jeunes et a jeté les bases du genre d'aventure dans le cinéma soviétique. Dans 1924, le film «Palais et forteresse» (réalisé par A. V. Ivanovsky) a été mis en scène, représentant le mouvement révolutionnaire en Russie dans la 2ème moitié du 19ème siècle.